Le samedi 6 février, je suis allé à Carrières-sous-Poissy au musée de la CAAPY (Collection de l’Aventure Automobile à Poissy). Ce musée automobile a été créé pour rassembler quelques uns des modèles produits à Poissy. Le musée se trouve juste en face des usines de productions.

Nous sommes arrivés vers 10h30, et là, un portail. « Comment ça s’ouvre, on rentre comment ? ». En fait, pour ceux qui voudraient y faire un tour, en face du musée, il y a des bâtiments PSA, il faut aller à l’entrée des ces bâtiments et appuyer sur l'interphone du centre technique. Parce que, oui, le musée se trouve au sein des usines.

Une fois rentré dans le parking du musée, je me précipite à l’entrée de celui-ci. Ce que je découvre est plutôt surprenant : à gauche, un bureau et une vitrine où se trouvait trois 1/18^ème ; en face, une sorte de Fiat Topolino à coté d’une 208 ; et puis à droite, des chaises, des miniatures 1/43^ème et des « maquettes » Peugeot 205 et 405.

Le temps que mon oncle arrive, nous discutons avec un des bénévoles. Il nous explique que le musée expose environ 70 véhicules et que certains appartiennent à des bénévoles. Finalement, Jean Le Meaux va nous accompagner pendant près d'une heure et dem

ie et nous raconter toute l'histoire de cette usine qui a changé de mains à plusieurs reprises...

Un grand merci à lui. N'hésitez pas à visiter le musée et pourquoi pas à devenir bénévole de la CAAPY ! http://www.caapy.net/

L’histoire de l’usine de Poissy :

Le premier constructeur installé à Poissy fût Ford. Dans les années 1930, il décide de construire une nouvelle usine, c’est un terrain situé à Poissy qui est retenu (car situé en bordure de la Seine, de routes et de voies ferrées). Les travaux commencent en 1938. Avant d’être terminée, cette usine va fabriquer des moteurs de camions et d’avions. Plusieurs fois bombardée, elle sera sérieusement touchée en 1944. Pendant la guerre, l’usine est placée sous la direction de Ford Cologne. La production reprendra en 1946 avec la première voiture particulière de Poissy : la Ford 472A (connue sous le nom de Lincoln Zephyr). Les usines de Poissy produiront, sous licence Ford la Vedette et la Vedette à dos rond.

En 1954, Ford décide de se dégager de ses activités françaises, Simca (Société Industrielle de Mécanique et de Carrosserie Automobile ) société créée en 1934 par Henri Théodore Pigozzi se porte acquéreur de l’Usine de Poissy et s’engage à poursuivre les productions en cours sur le site. Les Simca Ariane, Marly, Présidence et Aronde puis les 1000, 1300, 1301, seront produites à Poissy.

En 1958, Simca signe un accord avec Chrysler qui va permettre la vente de Simca aux États-Unis. La part de Chrysler dans le capital Simca augmente pour devenir majoritaire en 1963 (99,4% appartenant à Chrysler). A la suite de ce rachat, l’usine de Poissy devient américaine et Chrysler France né en 1970.

Mais revenons un peu en arrière. La marque Talbot acquise par Simca en 1958 est relancée en juillet 1979. Cette marque rencontre des problèmes de pénétration en octobre 1985. Le nouveau modèle prévu pour Poissy s’appellera finalement Peugeot 309 !

Devenu PSA Peugeot Citroën site de Poissy depuis 1999, cette usine est dédiée aux véhicules du segment B (208, DS3 et C3) et constitue aujourd'hui un élément majeur du dispositif industriel PSA Peugeot Citroën.

Voila donc l’histoire du site de Poissy. Le musée contient certains prototypes et projets sans suite, de véritables perles de l'histoire de l'automobile française et notamment l'étonnante « 936 » de 1963 dont le design déroutant rappelle pour moi la Reliant Robin. Les technologies développées pour ce prototype serviront curieusement à la Renault 5. On trouve aussi le moteur qui servira de base à celui de ma voiture fétiche la Delorean. J'ai adoré le break Marly présenté au musée, qui a la particularité d'avoir appartenu à Jean-Pierre Beltoise.

Une autre beauté la Ford Comète Monte-Carlo créée en 1954 et qui deviendra Simca en 1955. Une petite bombe qui bénéficie du moteur V8 Mistral 3,9 litres de 105 ch d'origine Mercury déjà monté sur la Vedette Vendôme.

    

Les décors du musée sont sympas, on découvre des vieilles pubs, des panneaux, des accessoires d'époque... qui nous font voyager dans l'histoire de l'automobile.

Aujourd’hui, j’ai eu la chance, grâce à la concession Audi Premium Vélizy, d’admirer la nouvelle R8 avant la presse, et, je pense, un peu avant tout le monde. Merci au vendeur qui m'a autorisé à soulever la toile noire qui ne laissait que deviner la ligne du véhicule. C'était une R8 V10 610ch recouvert d'un joli Gris Daytona.

Petit rappel :
L’Audi R8 Mkl :
L’Audi R8 est une sportive 2 places basée sur le concept car Audi Le Mans Quattro. La R8 MkI fut officiellement présentée au Mondial de l’Automobile de Paris de 2006. La MkI est présente dans les concessions Audi depuis avril 2007. Elle existait en :
Coupé et Cabriolet 2 places :
- 4.2 420ch V8 Quattro
- 5.2 525ch V10 Quattro
- GT 5.2 560ch Quattro (333 exemplaires)
- LMX (phares laser) 5.2 570ch Quattro (99 exemplaires)

Elle fût aussi proposée en version « E-Tron » mais les 12 exemplaires de cette version n’ont pas été vendus.

L’Audi R8 Mkll :
Elle fait suite à la première génération de la Supercar. Elle a été présentée au Salon de l’Automobile de Genève de 2015. Elle possède des phares laser en option. Elle est commercialisée en France depuis aujourd’hui (22/10/2015) et est disponible pour l’instant en :
- Coupé V10 5.2 FSI 540ch (à partir de 167 000 €)
- Coupé V10 Plus 5.2 FSI 610ch (à partir de 199 000 €)
Le moteur de 610ch est a priori le même que la Lamborghini Huracan.

Audi pourrait faire une R8 avec un V6 moins cher, mais cela n’est, pour l’instant, pas confirmé par le constructeur.
Elle sera bien sûr proposée en version « Roadster » d’ici peu mais pour la version « E-Tron », nous ne savons pas pour l'instant si elle sera commercialisée.

Ces deux générations existent en version LMS (Le Mans Séries). La R8 Mkl était proposée à 329 000 €.

Je ne sais pas à quelle prix sera disponible le nouveau petit bolide de la marque aux anneaux.

Mes premières impressions  :

Très très beau véhicule... Je pense que c'est le plus bel intérieur que j'ai jamais vu avec le « Virtual Cockpit » également disponible sur le Q7 et la TT. Quelques changement au niveau des feux : c'est magnifiquement bien pensé. Et, comme je vous le disais, des feux laser sont disponibles en option. La calandre avant et l'arrière sont très anguleux ce qui lui donne un air plus agressifs que l'ancien modèle. Les lignes sont très creusées surtout sur les portières, ce qui met en valeur, les prises d'air. Le capot arrière offre une belle vue sur le moteur, et que dire de cette « bête » : Énorme !

Dommage que je n'ai pas pu l'entendre ronronner !

L’automobile en Norvège

Je vais commencer cette 3^ème et dernière partie de mon voyage en Norvège par une voiture assez spéciale par son histoire. Basée sur le projet Ford Cardinal et ayant été arrêtée à Detroit, elle fût par la suite rétrocédée à Ford Cologne. Nouveau moteur V4, première Ford à traction avant, suspensions avant à ressorts à lames, essieu arrière rigide, freins à tambours.

Les types de carrosserie qui étaient disponibles étaient : berline 2 portes, berline 4 portes, coupé 2 portes, break 2 portes et fourgonnette.

Les moteurs disponibles étaient :

1,2 litre : 1 183 cm³, 123 km/h, puissance 40 ch, vitesse maximale 123 km/h.

1,5 litre : 1 498 cm³, 135, 139 ou 144 km/h.

Elle fut produite de 1962 à 1966 et avec 672 695 exemplaires écoulés. Je veux bien sûr parler de la Ford Taunus 12M P4.

Je vais maintenant vous parler de DeSoto qui est une marque automobile américaine utilisant des bases de carrosseries de chez Chrysler et qui exista de 1928 à 1961. Cette superbe Custom fut produite de 1946 à 1952. Son moteur est un six-cylindres de 109, 112 où 116ch avec une cylindrée de 3,9L.

Et, si, je vous dis Land Rover Série I, ça vous dit quelque chose ? Moi, si je vous en parle, c’est que j’en ai croisé une en Norvège sur un petit ferry menant à Urnes où se trouve la plus vieilles église en bois « debout » datant de 1150 ! Le vieux 4x4 appartenait à un anglais qui était passé par la France, l’Allemagne, le Pays-Bas pour enfin arriver jusqu'en Norvège. Le modèle que j’ai rencontré est un Série I 88 pouces (empattement). Il fut produit de 1956 à 1958 avec un moteur 4 cylindres, 2 l essence de 1 997 cm³.

Encore une belle rencontre sur une petite route de la campagne Norvégienne, une Saab 96. Elle fut produite de 1969 à 1980 avec 547 241 exemplaires produits.

Les moteurs proposés étaient :

-deux-temps de 740 cm³

- deux-temps de 841 cm³

- En 1967 le coupé adoptera aussi le V4 de la Ford Taunus, un 4 cylindres de 1 498 cm³
La puissance variait de 38 à 65ch. C’était une traction avant.

La grande marque nordique que l'on rencontre le plus en Norvège est, vous l'aurez deviné, Volvo.
Voici deux modèles un peu anciens croisés sur nos routes :

Et pour finir, le meilleur du voyage le voici :

Un tracteur Porsche Allgaier 111 de 1954. Puissance : 970 cm³ (12ch)

 

Son histoire en bref : Après la demande d’Adolf Hitler à Ferdinand Porsche d’une voiture du peuple, il lui sera demandé de dessiner un tracteur du peuple ! Porsche note « Le tracteur devra avoir un prix bas. Deuxièmement, il devra avoir un faible coût de maintenance. Troisièmement, il devra avoir une utilisation universelle. Ainsi qu'être puissant, fiable et robuste ».

 "Farvel" comme on dit en Norvègien

Retour en Norvège.

14:00 = Aujourd'hui nous sommes aux alentours de la route de l'Atlantique, route classée une des plus belle route du monde par le quotidien anglais The Guardian. La route est constituée de ponts et traverse 17 petits îlots de Vervang à l'île d'Averøya (Environ 8 km).

15:04 = J'aperçois en même temps que mon père une carcasse automobile entreposée devant une grange en bois au rouge typique. En s'approchant, elle donne l'impression d'un modèle américain des années 1950. Heureusement pour moi, un chemin en terre mène à la grange.

15:06 = je sors avec hâte de la voiture pour trouvez tout indice sur la marque, le modèle où même le(s) année(s) de production. Direction : la calandre avant où un logo ressemblant à celui de John Deer m'attend. Mon père arrive et dit « c'est quoi ? » je réponds « aucune idée ».

Pendant que mon père fait des photos de la voiture, je l'examine avec soins pour trouver des indices. Pour l'instant, on dirait une américaine. Voici le premier indice : à l'arrière, il y a écrit « BOALA ». « C'est quoi ce nom, ça ressemble à rien que j'ai jamais entendu ou lu !».

En continuant d'examiner la voiture, je fais ce que j'ai fait avec toutes les carcasses que j'ai trouvé : essayer d'ouvrir la porte. Je m'attendais à ce que la portière résiste et là dans un grincement magique MIRACLE ! Ça s'ouvre ! Et j'y trouve, sur le siège passager, ce qu'y devait être le volant qui était (peut-être) installé à la base puisqu'un autre volant avait pris sa place sur la colonne de direction. Sur l'auto-radio, situé au centre du tableau de bord toujours la même inscription : « BOALA ». En partant, j'ai pris un sac plastique dans le coffre de notre voiture et j'ai mis le volant bien marron de crasse dedans.

18:11 = Retour au gîte. Je sors le volant du sac, je le nettoie et voilà ce qui apparaît : de la bakélite ! Ce qui était déposé sur le volant n'était qu'en fait que de la terre et de la crasse accumulées pendant des années (rien de si grave). Après avoir nettoyé le volant, place aux recherches sur internet. Je tape d'abord : « voiture boala » pas bon, je tombe sur des photos d'une maladie appelé boala. Alors je cherche : logo automobile avec un cerf = je tombe sur John Deer. Je continue et là : Bingo ! La marque s'appelait GAZ (Gorkovski Avtomobilny Zavod = Usine d'automobiles de Gorki). « Bon j'ai trouvé la marque, plus qu'à trouver le modèle » (toujours avec mon père). Je vais sur Wikipédia sur la page de la marque, je descends, descends et je dis « ça ne serait pas celle là ? ».

18:49 = Et en fait si, c'était une GAZ 21 Volga ( et non pas « BOALA » ce que l'on croit lire si on ne sait pas lire les lettres russes !). Aïe, la recherche n'est terminée car il y a eu trois séries de cette voiture... Il faut trouver un indice. Je revisionne à nouveau les photos et un détail sur le logo attire mon attention, une petite étoile au dessus du cerf. Ça y est, j'ai trouvé ! Cette 21 fait partie de la première des trois générations car son surnom était « l'étoile ».

Elle fut produite de 1956 à 1958 à environ 30 000 exemplaires. Elle s'inspire de la Ford Customline de 1952 et de la Plymouth Cranbook de 1953. Elle est plus grande que celle qu'elle doit remplacée la Pobieda et mesure  4,83 m de long pour 1,80 m de large. Son moteur est un 4 cylindre de 2 445 cm³ (porté à 65ch) et elle se contente de la boite 3 vitesses de la Pobieda. Plus rapide (135 km/h) et plus confortable que celle qu’elle remplace, la Volga 21 constitue un très net progrès pour GAZ . Elle était constituée d'une carrosserie en acier d'un millimètre d'épaisseur sur laquelle on ajoutait un traitement antirouille capable de résister au climat de l'URSS. Elle était dotée, entre autres d'un siège avant inclinable, d'un allume-cigare, d'un système de chauffage et d'une radio à trois bandes. Le pare-chocs qu'elle utilisait était appelé « pare-chocs à bananes ». Il faudra attendre la 3ème génération pour que la GAZ 22 (version break) fasse son apparition. La première génération sera même développée en version taxi et en voiture de police.

Petite anecdote : Lors de la visite de Georges W. Bush dans la demeure de V. Poutine, le président russe ne put s'empêcher d'exhiber la voiture ancienne qui constitue le clou de sa collection.

Pour les russes, la Volga est aussi emblématique des années 1950 que la Chevy Bel air pour les Américains.

Épilogue = Vous vous demandez peut-être ce que j'ai fait du volant ? Bien rangé au fond d'une valise, au plus grand plaisir de ma maman (!), il a passé les douanes norvégiennes et françaises sans encombre et après deux avions et un taxi il est arrivé à la maison en un seul morceau. J'ai continué à le nettoyer (avec amour !) et maintenant, en véritable trophée il est accroché à un mur de ma chambre... le début d'une collection ?

J'ai croisé d'autres voitures anciennes en Norvège. Je vous parlerais bientôt d'un vieil anglais et de sa Land Rover de 1956 rencontrés sur un petit ferry... et aussi d’une pseudo voiture allemande... 

Pendant ces vacances d'été 2015, j’ai eu la chance d’aller en Norvège en partant de Bergen, pour remonter vers le Nord, bien au delà du cercle polaire... en passant par Ålesund, par Bodø en finissant par les îles Lofoten et Vesterålen avec la ville d'Andenes dont voici les coordonnées 69° 19' 13" Nord / 16° 8' 34" Est.

Dans ce pays, 5 millions d'habitants se partagent les 307 860 km² de terre. Après l'Islande, c'est le pays le moins densément peuplé d'Europe. Les paysages sont fabuleux, la mer s'insinue partout dans les Fjords. C'est le pays des tunnels et des ponts. Les routes sont en très bon état. Elle s’arrête parfois tout à coup et il faut attendre le ferry qui nous amènera de l'autre côté.

Il y a donc de quoi rouler ! Mais attention pas trop vite, on ne dépasse pas les 80km/h. Je n'ai pas vu beaucoup la police, seulement quelques radars, mais il paraît que les amendes sont exorbitantes (~600€ !!!). Et oui la vie est très chère en Norvège et même les carburants dans ce pays pourtant producteur de pétrole. Le diesel était en moyenne à 13NOK/L soit 1,42€/L

Voici donc mes impressions, découvertes et surprises sur les routes du pays des Vikings.

Les marques que l’on croise le plus sur les routes norvégiennes sont des Volvo ou des Volkswagen de tous âges et de tous types. Près des villes les voitures sont belles et en bon état. Peut-être est-ce dû au fait que les norvégiens sont payés trois fois plus que les français !

         

La première grande surprise à Bergen a été de découvrir autant de voitures électriques ou hybride comme la Toyota Prius, la Nissan leaf ou encore l’Audi a3 « e-tron » (il ne faut pas se moquer de ce nom) mais le plus impressionnant c’est qu’il y a beaucoup de Tesla Model S (Prix de base en France : 65 600 € !!!)

Une autre curiosité pour moi : je n’ai pas trouvé le nom des phares que l’on peut rajouter à l’avant des voitures, mais la plupart des norvégiens en possèdent, peut-être pour une question de sécurité avec la neige pendant l’hiver…

On voit peu de voitures française. La plus représentée est la 307SW. On croise donc surtout des Peugeot, un peu de citroën et quelques rares Renault (Capture et Clio).

Les norvégiens semblent très amateurs de vielles américaines. Sur le port de Bergen, un soir, j’ai rencontré des collectionneurs de voitures américaines des belles années : Chevrolet Corvette Stingray, chevrolet malibu 350, Oldsmobile Starfire et Lincoln Premiere rose bonbon ! Cela semblait intéresser beaucoup les passants.

Je vous parlerai dans mon prochain article de certaines de ces vieilles guimbardes plus ou moins laissées à l'abandon aux pieds des granges rouges.

Une dernière anecdote : A 14 ans je n'ai pas encore le droit de conduire une voiture mais en Norvège j'ai appris à piloter un bateau de pèche, à lire la boussole, le GPS marin et le sonar pour lire la profondeur, coool !

Ce week-end avait lieu la 83ème édition des 24h du Mans, et forcément, j'y étais ! (bon, j'arrête de me la péter, c'était la première fois !!!)
Je suis arrivé là-bas avec en tête d'assister à une 14ème victoire d'Audi. Nous avons eu droit en guise d'apéritif à la présentation en première mondiale de l'Alpine Célébration qui a été créée pour commémorer les 60 ans de la marque.

Au programme : des dépassements, des accidents et donc des drapeaux jaunes, beaucoup de bruits et de monde (263 500 personnes) sans oublier les Safety-Car. J'ai eu la chance d'avoir pour guide Hervé qui y va depuis qu'il est petit et sa fille Bénédicte (30ème édition avec son père). J'ai appris ce qu'était le drapeau jaune à bande rouge (présence d'huile sur la piste), heureusement, pour cette édition quasiment sans pluie, il n'y pas eu de drapeau noir.

Pour ceux qui connaissent le circuit, j'ai observé la course de différents endroits et notamment des stands de l'ACO, de la terrasse de celui d'AUDI avec une superbe vue sur le dernier virage avant la « passerelle » Dunlop, du Tertre Rouge...

Comme d'habitude, le départ avait lieu à 15h (sans compter le tour de chauffe) et les trois Porsche suivies des trois Audi ont pris de l'avance dès le départ.

Les 24 heures du Mans, dont le circuit mesure 13,65 km, fait partie du WEC (World Endurance Championship). Ce championnat est composé de 8 épreuves. Les 24H du Mans était la troisième épreuve.

 Au final, voici les trois premières voitures dans chacune des quatre catégories :

LMP1(Le Mans Prototype 1)  : Un constructeur inscrit plusieurs voitures qui ne sont pas de série.

1er = Porsche N°19
2ème = Porsche N°17
3ème = Audi N°7

LMP2(Le Mans Prototype 2)  : Des professionnels achètent des véhicules qui ne sont pas de séries à des constructeurs.

1er = Oreca-Nissan KCMG N°47
2ème = Gibson-Nissan N°38
3ème = Ligier G-Drive N°26

GTE Pro(Grand Tourisme d'Endurance Professionnel)  : Des constructeurs engagent leurs voitures qui ont une base de modèle de série.

1er = Corvette N°64
2ème = Ferrari N°71
3ème = Ferrari N°51

GTE Amateur(Grand Tourisme d'Endurance Amateur)  : Des pilotes achètent des GTE à des constructeurs.

1er = Ferrari N°72
2ème = Porsche N°77
3ème = Ferrari N°62

Cette victoire a permis a permis à Porsche de passer en tête du classement du WEC avec 16 points d'avance sur Audi.

J'espère y retourner l'année prochaine pour revivre la même chose, et surtout, pour voir Audi reprendre la première place sur le podium. Mon petit plaisir c'est que la n°7 a battu le record du tour en 3'17''476... Alors c'est qui la meilleure !

Le Samedi 6 juin 2015 s'est déroulé un très beau rassemblement de véhicules, de différentes époques, à l'autodrome de Monthléry.

Le célèbre autodrome se situe en Essonne et a été construit en 1924 par Raymond Jamin sous l'impulsion d'Alexandre Lamblin (fabriquant de radiateur pour auto et avion) qui possédait un journal sportif : L'Aéro-sport.
Après l'acquisition d'un terrain en 1923 par Mr. Lamblin, deux études sont proposées par Mr. Jamin et la moins onéreuse est retenue. Elle consistera en un anneau de vitesse de deux kilomètres et demi qui sera complété par la suite d'un circuit routier.

La piste sera ovale, offrira deux lignes droites de cent quatre-vingts mètres. Grosse particularité du circuit, les virages seront concaves. Le dessin doit permettre à des véhicules d'une tonne d'atteindre une vitesse de 220km/h au sommet des virages. L'autodrome est inauguré le 4 octobre 1924.

Mais revenons au présent. Aujourd'hui il fait beau et de nombreux véhicules prennent le soleil : Il y a de gros camions peints, une ribambelle de motos pétaradantes de tout âge et de toutes tailles (bonjour la famille Goldwing)... Le truc sympa c'est que l'on peut voir les véhicules rouler sur l'anneau de Montlhéry. Et ça commence fort avec une démonstration d'Easy Drift. Vous prenez deux Mégane-RS avec des champions au volant. Vous installez sur les pneus une bande de plastique qui fait perdre pratiquement toute l'adhérence même à faible vitesse. Et c'est parti pour un balai de dérapages, contre-braquages et autres donuts.

Ensuite, les anniversaires vont s'enchaîner : les 60 ans de l'Alpine, les 45ans de la GS et de la SM Citroën, les Clio V6 et les Spider Renault sans oublier quelques monoplaces, des MG et des Lotus. Et enfin, voici la parade finale avec tous les véhicules au son des klaxons et des sirènes de pompiers et de gendarmerie...

J'ai rencontré pendant ce rassemblement Jim Redman, dont voici une petite biographie : Né à Londres le 8 novembre 1931 puis immigré au Zimbabwe, il y commence sa carrière de pilote avant d'obtenir une moto usine chez Honda pour la saison 1960. Il avait fait ses débuts sur les circuits du championnat du monde l'année précédente. Il remporte sa première victoire lors de la saison 1961, au Grand Prix de Belgique. En 1962, il obtient son premier titre, en 250 cm³, titre qu'il double par un deuxième en catégorie 350 cm³. Il réalise de nouveau ce doublé la saison suivante, avant d'obtenir deux nouveaux titres, toujours dans la catégorie 350 cm³ lors des saisons 1964 et 1965. Durant la saison 1964, il devient le premier pilote à remporter trois victoires en grand prix le même jour, lors du Grand Prix moto des Pays-Bas. Après une dernière victoire lors du Grand Prix des Pays-Bas 500 cm³ en 1966, il met un terme à sa carrière en grand prix lors du Grand Prix de Belgique. Un grand Monsieur !

Pour finir, je vais vous faire un petit classement des trois voitures que j'ai préféré pendant ce rassemblement :
N°1 = La Lamborghini Gallardo fut très attendue lors du salon auto de Genève en 2003. Elle est conçue pour concurrencer la Ferrari 360 Mondena. Au mondial de Paris, la marque avait dévoilée son moteur V10 de 5 litres. Avec 14022 voitures construites, c'est le modèle le plus produit par la marque. En 2014, La Lamborghini Huracan reprendra le flambeau.

N°2 = La Jaguar Type D  Comme son nom l'indique, elle remplace la Jaguar C-Type et précède la Jaguar Type E. Victorieuses aux 24 Heures du Mans en 1955, 1956 et 1957, la Jaguar D-type est une des vedettes de l'épreuve. Pourtant, la naissance en 1954 de la D-type n'était pas nécessaire au constructeur étant donné que la C-type s'était d'ores et déjà particulièrement illustrée dans l'épreuve mancelle et lui avait apporté suffisamment de notoriété. Jaguar décide néanmoins de prolonger son engagement... 

N°3 = La Peugeot 204 a été produite entre 1965 et 1976 à 1 604 296 exemplaires et a été déclinée en coupé (aussi 2 +2 places), break, cabriolet et fourgonnette ! Elle servira a donner suite aux 201, 202 et 203. C'est sur cet Autodrome De Linas-Monthléry que la Peugeot 204 Proto Diesel (classe 6) établit 8 records du monde d'endurance en Catégorie A3 Groupe 3, le 22 juin 1973, notamment avec des pilotes comme Jean Todt, Jean Guichet et Hannu Mikkola. 

LEGO a décidé d’intéresser les « vieux enfants » et notamment ceux qui s’intéressent à l’automobile. On est un peu dans le luxe, les boites frôlent les 100€ ! Mais ça vaut le coup de casser sa tirelire !

Le premier modèle dont j'ai décidé de vous parler est une Mini Austin S... attention pas la version moderne mais plutôt le bon vieux modèle de 1963. La boite contient 1077 pièces et le souci du détail va assez loin. Vous trouverez une roue de secours cachée sous le coffre, les sièges avant sont rétractables, le moteur se trouve sous le capot avant. 
Ce véhicule est l’un des plus beaux jamais construit par LEGO. Plusieurs plaques d’immatriculations sont disponibles (ce sont des autocollants). Les couleurs intérieures font assez 60’s-70’s et la carrosserie est peinte d’un joli vert anglais de course. A l’intérieur, volant à droite obligatoire, tableau de bord classique, boite à gants, tout cela peint d’un beige assez clair et la poignée de la boite à gants est marron foncé. Le petit coté humour anglais se trouve dans le coffre. Vous y trouverez tout le nécessaire pour un petit pique-nique sur les rives de la Tamise. Rien ne manque : la nappe à carreaux le panier en osier avec ses verres, son fromage, sa « french » baguette et une petite bouteille.

Le second modèle est encore plus délire. Le concepteur  s’est lâché sur les détails rigolos ! Un COMBI VW T1 « camper Van » qui utilise la base de celui de 1962. ET là, il y a du boulot : 1319 pièces. Les détails sont fabuleux : rideaux en tissus, moteur de la coccinelle et il y a même la courroie qui peut tourner. L’intérieur contient à l'arrière des sièges dont un rétractable pour donner un lit 2 places. Un petit lavabo, une salle de bain et une table rétractable... Quel confort moderne ! A l'avant, le volant lui aussi est réglable ! Le concepteur trouvait marrant tous les trucs qui s’ouvraient et se fermaient dans le vrai van. C’est ce qu’il a voulu reproduire dans ce modèle qu’il ne destine pas uniquement au fan de LEGO. Cette version est une parfaite interprétation du véritable véhicule car grâce à l’attention portée aux détails on ne dirait plus un LEGO mais un vrai en modèle réduit. La carrosserie est peinte d’un dégradé de rouge et de blanc. A l’intérieur, les canapés sont marron et bleu. Il y a même dans la salle de bain un « poster » avec une planche de surf (hippie) avec les initiales du créateur (comme quoi la folie n’a pas de limite). Le plus grand challenge du concepteur à été de reproduire le célèbre façade en y retraçant ses multiples courbes.Petit gag supplémentaire : à l’intérieur un T-shirt suspendu avec inscrit « MAKE LEGO models NOT WAR ». Il a été conçu pour être très accessible. Le toit s’enlève permettant d’accéder à tout les aménagements intérieurs.  
Si vous parlez bien anglais, voici une petite vidéo du concepteur parlant de son œuvre : https://www.youtube.com/watch?v=utagD0Vh3Rc.

LEGO va-t-il s’arrêter là ? Et bien non, il passe même à la vitesse supérieure, c’est le cas de le dire car il s’attaque à une voiture des célèbres 24h du Mans verte et blanche. Personnellement, je trouve qu’elle ressemble à une TOYOTA TS030.

Je crois que j’ai trouvé mon prochain cadeau d’anniversaire !

« Comment allons-nous l’appeler ? » En ce soir d’été 1909, à Zwickau, en Saxe, région à l’est de l’Allemagne, deux hommes butent sur une question cruciale : trouver un nom à la firme automobile qu’ils ont décidée de créer. L’instigateur du projet, August Horch, n’est pas un débutant. Après avoir travaillé chez Benz, il s’est embarqué à son tour dans cette industrie, vraisemblablement promise à un bel avenir, en fondant la Horch & Cie Motorwagen-Werke.

Désavoué par son conseil d’administration et remercié, mais pas découragé, Horch convainc un homme d’affaires, Franz Fikentscher, de se lancer avec lui dans une nouvelle aventure automobile. Reste un détail à régler : le nom de la marque. Horch n’ayant pas pris soin de protéger le sien, il ne peut plus l’utiliser commercialement. Dommage… L’un est compétent dans la technique, l’autre dans la finance mais les deux partenaires butent sur ce fichu nom. La discussion s’éternise jusqu’au moment où, lumière, le fils Fikentscher se trouvant dans la pièce où ils discutent, leur répond « Si Horch n’est pas possible, adoptez Audi ! » August et Franz se demandent bien où le gamin a été cherché cela « Audi est la traduction latine de ''Horch'' » (qui signifie écouter) répond, fier de sa trouvaille, le jeune étudiant. Audi Werke GmbH est née.

Pendant que Horch utilisait la chronologie numérique, ils ont utilisé, pour Audi, la chronologie alphabétique. Le modèle A sort en 1910.

Une alliance est créée avec DKW et Wanderer pour former Auto Union le 29 juin 1932. C'est l'origine des quatre anneaux entrelacés. L'origine de cette union est due à une décision politique de la Saxe qui lance en 1931 un énorme sauvetage des constructeurs de la région, fragilisés par la crise financière de 1929.

A partir des années 1930 et jusqu’à aujourd’hui les courses permettent de voir quel constructeur est le plus fiable. Les Auto Union sont des compétitrices avérées. Dès leurs naissances, elles furent présentées en course y compris en dehors des frontières.

Audi rentre dans l’histoire du rallye, entre 1981 et 1987, en remportant les championnats du monde et les Pikes Peak (une course de côte située dans le Colorado), grâce notamment à l’Audi QUATTRO S1. En 1981, Audi fait essayer à Michèle Mouton la nouvelle Quattro Sport groupe 4 (futur Groupe B dès 1983). Pour cette saison, elle est engagée pour seconder Hannu Mikkola dans sa conquête du titre mondial. Michèle Mouton remporte le San Remo et devient ainsi la première (et unique) femme de l'histoire à remporter une manche du Championnat du monde des rallyes.

Pendant un temps, les Auto Union (basées sur des DKW) n’avaient qu’un seul moteur deux-temps très gourmand en carburant et très bruyant. En 1965, le nouveau moteur 1.7 de 72ch sauve la marque. Peu de temps après Audi est comme « ressorti du trou noir » notamment avec la 100 et plus particulièrement la 100 S Coupé. En 1966, DKW disparaît et laisse place à NSU (qui reprend certaines bases de DKW).

Aujourd’hui, la gamme Audi comporte des modèles dans presque toutes les segments de l'automobile (4x4, citadines, Supercars…) et reste l’une des marque les plus renommées de la « Deutsche Qualität ».

Dans un prochain article, je vous présenterais la nouvelle Audi R8 V10 et V10+ qui vient d'être présentée au Salon de Genève.

TopGear

L’émission TopGear existe en Angleterre depuis 1977. Autrefois présentée par Jason Dawe, l’émission était présentée comme une émission automobile traditionnelle. Depuis sa relance en 2002, l'émission a développée un style humoristique original. Elle est actuellement présentée par Jeremy Clarkson, Richard Hammond et James May qui sont assistés par un pilote automobile toujours casqué connu sous le nom du Stig. Le programme aurait environ 350 millions de téléspectateurs dans le monde.

Jeremy Clarkson (54 ans) ,  journaliste spécialisé dans l'automobile. Il est aussi éditorialiste pour les quotidiens The Sunday Times et The Sun.

James May (52 ans) écrit chaque semaine dans la rubrique voiture du quotidien The Daily Telegraph.

Richard Hammond (45ans) est également animateur de radio. Il a commencé sa carrière à la télévision en 2002 dans TopGear.  James May et Jeremy Clarkson, l’ont surnommé « le hamster » (en raison de sa petite taille par rapport à Clarkson et de la sonorité qui se rapproche de son nom).

Le STIG est le nom donné au pilote anonyme de l'émission. Au générique, il est placé comme un des animateurs. Le Stig porte un casque à visière opaque et le public est tenu dans l'ignorance de son identité réelle. Durant la première émission de la treizième saison, après avoir établi un temps au volant d'une Ferrari FXX, le Stig a enlevé son casque et pour la première fois, révélant enfin un visage : Michael Schumacher. Un porte-parole de l'émission confirmera que Schumacher était bien le Stig lors de l'essai de la Ferrari  mais que l'identité du Stig « resterait un mystère ». Début septembre 2010, suite à un désaccord entre la BBC et le Stig, il apparait que le Stig serait Ben Collins, pilote et cascadeur, doublure de Daniel Craig dans les derniers James Bond. Le rôle du Stig pourrait, en fait, être confié à plusieurs pilotes.

Top Gear existe également aux États-Unis, en Australie, en Corée, en Allemagne, et récemment en Russie. Il y a quelques jours, Jeremy à été « mise à pied » de la présentation de l’émission après une violente altercation avec des producteurs de l’émission. Dès que la nouvelle a été annoncée une pétition  a réuni plus de 600 000 signatures dont une qui n’est pas des moindre, celle du premier ministre anglais. Aujourd'hui la BBC s'excuse pour avoir annulé la programmation des émissions. En revanche, elle ne dit pas si Jeremy Clarkson pourra faire son retour dans le programme.

 Une version française de TopGear va être lancée le 18 mars 2015. La version française sera présentée par Philippe Lellouche acteur, le  journaliste appelé « le TONE » et le pilote Bruce Jouanny. Elle sera diffusée sur RMC Découverte à 20h45.  Dix épisodes de cette première saison de TopGear France ont été tournés.